La Sexologie

La sexualité étant le ciment du couple, elle prend toute sa place...
A propos de moi
Sylvie MIGNOTTE Sexologue

Après 27 ans passés en tant que sage-femme, je me consacre maintenant à la sexologie auprès des femmes, des hommes, des couples...

Coordonnées
Sexologue attachée au CEGIDD au CH de NIORT - 79000
Ancienne sexologue attachée au centre de rééducation et réadaptation du Grand Feu à Niort - 79000
7, Rue Aimé Césaire
17700 SURGERES

25, Rue Ramuntcho
17300 ROCHEFORT
(Avec l'association "Le Tremplin")

Maison de Santé du 110
110, Avenue de Limoges
79000 Niort

3, Rue Victor Hugo
17440 AYTRÉ
06 98 92 79 46
sylvprom@gmail.com


A l’heure actuelle, tous les médias parlent de sexualité dans les magazines, de bien-être, de performance, d’orgasme, de « bon amant »…. Ils donnent des recettes miracles pour atteindre l’orgasme, garder son compagnon, sortir de la routine et vous invitent à consulter un sexologue au besoin.

Seulement, la profession de sexologue n’est pas réglementée, il faut donc être vigilant et se renseigner avant de consulter le premier sexologue inscrit sur internet. N’importe qui peut se proclamer sexologue ou sexothérapeute, sans avoir aucune formation, sans être inquiété. Certains auront suivi des formations avec une expertise certes en sexologie, mais qui ne font pas d’eux des sexologues…Il faut donc être vigilant.

Le seul diplôme de sexologue est délivré par certaines facultés de médecine. Il requiert d’avoir à la base une formation initiale médicale ou para-médicale, ce qui veut dire que l’accès à ce diplôme n’est réservé qu’aux médecins, sages-femmes, infirmières, psychologues, kinésithérapeutes…. C’est-à-dire des personnes qui ont déjà une expertise dans le domaine médical.

L’obtention de ce diplôme nécessite des études qui durent 3 ans, avec des cours obligatoires ainsi que de la pratique, avec un examen de passage à la fin de chaque année universitaire et un mémoire de fin d’études qui sera soutenu à la fin des études et devra être validé pour l’obtention du diplôme. Un examen national, commun à toutes les facultés de médecine qui dispensent cet enseignement clôturera ces études et diplômera le futur sexologue en cas de réussite.

La faculté de médecine de Paris-Diderot est la seule à exiger 2 diplômes pour obtenir le grade de sexologue. Un premier diplôme « Education et Conseil en Santé Sexuelle et Droits Humains » avec un écrit et un premier mémoire, sur une durée d’un an. L’obtention de ce premier diplôme autorise l’inscription au deuxième diplôme, national celui-ci, qui se fera sur une durée de 2 ans : le DIU de Sexologie et études de la Sexualité Humaine. Jusque là, le diplôme n’avait pas le même nom, selon la profession initiale de l’étudiant. Alors que les études et l’examen étaient communs à tous, le diplôme s’intitulait « DIU de Sexologie » pour les médecins et « DIU de Sexualité Humaine » pour les autres professions. Seuls donc les médecins avaient le droit de prendre le titre de sexologue, car ils ont le droit de prescription, à l’inverse des professions para-médicales, exceptées les sages-femmes, qui avec leur statut de profession médicale, ont le droit de prescription, limité à leur domaine de compétence. Le problème a été réglé cette année, puisque l’intitulé du diplôme est le même pour tous maintenant, médecin ou autre… Chaque personne ayant ce diplôme est donc sexologue, et seulement les personnes ayant ce diplôme.

Le sexologue pratiquera dans un cadre conventionné ou pas en fonction de sa profession initiale. Ainsi, le médecin pourra avoir une partie de sa consultation prise en charge dans le cadre d’une consultation de médecin , quelque soit le sexe de son patient. La sage-femme sexologue pourra avoir une partie de sa consultation prise en charge dans le cadre d’une consultation de sage-femme, uniquement pour les femmes. Toutes les autres professions para-médicales sexologues n’auront aucune prise en charge dans un cadre conventionné. Certaines mutuelles, peuvent quant à elles prendre en charge tout où partie de la consultation , à chacun de se renseigner auprès de sa mutuelle.

Le sexologue choisira la prise en charge la plus adaptée à son patient et n’hésitera pas à faire appel à d’autres professionnels ou à réorienter vers un médecin si le besoin s’en fait sentir, sans toutefois abandonner son patient, qu’il continuera d’accompagner.